mardi 18 novembre 2014

À Paris en aout #4 - Rue Dénoyez

À Paris en aout, entre deux averses, on traverse la rue Dénoyez. On s'y arrête, comment ne pas faire autrement ? Les couleurs envahissent la rétine, et on les laisse faire. Pas tous les jours qu'une invasion nous veut autant de bien.


Dans la rue Dénoyez, on croise l'ombre du Général Instin.(<-clic). Trop méconnu, le brave homme d'outre tombe en a encore à nous redire.



On est pas riverain, on est que de passage.
On se demande, entre deux fresques, si tout cela pourrait continuer. Projet immobilier pour remplacer ce qui existe ? Oui, c'est en réflexion, logements sociaux et crèches, comment se positionner contre ? Tout n'est pas si évident, les contre-arguments pleuvent, . Et au cœur des pétitions, comme ICI.
 



Alors, quoi que l'on en pense, laissons-y une trace, bien éphémère, de l'ordre de la paire de secondes, parce que l'on s'y sent bien, parmi ces couleurs. Parce qu'on y a pas vécu. Parce qu'on ne connait pas les tenants, les aboutissants, mais que l'on sent que quelque chose s'y passe. Parce qu'un autoportrait dans un miroir ne fera de mal à personne, et nous donnera l'illusion, le temps de ces deux secondes, d'avoir fait partie, comme une brique ou deux gouttes de peinture, de cette rue.


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