L’armoire à glace ne réfléchit plus guère, s’applique à toucher le
plafond, bien ferme sur ses deux grands pieds, qu’avant on comptait pourtant quatre.
N’est plus un
placard à banquise.
L’armoire à glace ne s’ouvre plus, plus jamais en public,
elle préfère garder au-dedans son linge sale, peut-être le lavera-t-elle, en
famille. Peut-être est-on de trop.
Peut-être, armoire à glace, as-tu enfin saisi ta froide
indépendance.
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