L’averse était battante, et dans la caisse de résonance, les gouttes se répondaient en un nuage incarcéré. Son postillon lâché se mit lui aussi à rebondir, sur chaque paroi, participant un temps au brouhaha humide, avant qu’on ne le distingue plus, lavé par la profusion de gouttes. En en lâchant un second, il se demanda si, avec la même trajectoire, il parviendrait à les faire se rejoindre. Où ? Déjà le fond de la caisse de résonance était inondé, et le niveau montait, doucement. Alors il postillonna jusqu’à la fin de l’averse.
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