Je le côtoyais, oui.
L'année de quatrième, c'était laquelle déjà ?
Mettons voilà dix-sept, à la louche, je pose deux je retiens un, les clopettes derrière le muret, oui mais non, nostalgie en veilleuse. Semaines s'écoulent.
Puis, voilà l'exode banal de la sous-préfecture. Perdus de vue sans forcer, se prend-t-il toujours pour Bruce Willis ?
Et nous voici aujourd'hui, ou dans ses environs. Et l'inévitable facebook. Et par amis d'amis, le revoilà mon ami, selon la terminologie du site, il est frisquet le mot contact. Je le côtoie à nouveau, sur écran, maintenant dans une liste, dans un flux, dans la foule de liens qu'il expose, et qui me parlent de lui, ou alors c'est lui qui parle par le truchement des liens on ne sait plus très bien, qui es-tu devenu ?
Celui, donc, qui souhaite bon-anniv-la-miss, celui qui s'interroge sur la culotte-ou-non de Lady Gaga-si-c'est-non alors découvrez le piercing que dit en substance le titre de la vidéo, celui qui fait tourner l'annonce de quelqu'un qui donne contre bons soins des labradors croisés setters blancs, celui qui constate qu'un policier peut boxer deux racailles comme le clame, sic, le titre de la vidéo, celui dont je fais dérouler l'historique de ce qu'il veut bien qu'on sache de lui, celui qui s'éclate à belote multijoueurs, celui qui a une sœur qui a perdu un e, celui qui se fait prendre en photo avec un chaton sur l'épaule, celui qui teste son QI, celui qui a ajouté rugby à ses sports favoris, celui qui a regardé la course entre une 205 et une gallardo, celui qui aime "écouter une chanson et se rappeler d'une certaine période", celui qui souligne d'un "c'est trognon" le titre d'une vidéo dans laquelle on voit un chaton jouer de la harpe, celui qui a adoré l'affiche sur laquelle on voit Rocco Siffredi, un chiot à la main, avertir dans un phylactère "si tu l'abandonne je t'encule", celui qui propose de cliquer sur un lien pour gagner un an de capotes,
Celui qui serait, peut-être, déçu de ce que je suis devenu.
en fait, concrètement, tu veux un animal de compagnie?...
RépondreSupprimeraucune raison d'être déçu par ce que tu deviens, sauf si on se prend pour bruce willis, peut être... faut voir...
Une carpe de compagnie, j'aimerais bien...
RépondreSupprimer... Je me suis peut-être mal fait comprendre, dans ce portrait, cher(e?) anonyme... (on se tutoie, donc ?)
J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerPS : T tro canon sur ta tof, j'te <3
Merci, mais je crains que nous nous égarions !
RépondreSupprimerC'est vrai...
RépondreSupprimerTu connaissais le verbe 'to friend someone' en anglais ? C'est assez cocasse.