mercredi 3 août 2011

"Print for ever" sur l'omoplate.


Ha oui ça non jamais, lire sur écran tu ne le pourrais pas, plus aucune sensualité, alors que hein, avec les pages qu'on tourne, leur odeur...
Tu en es donc certaine, et ne lis rien du tout sur ton écran, que des mails et des sites et des paragraphes et des phrases trois fois rien, et puis y'a les images, et ton nez pincé assène qu'on ne peut, en aucun cas, apprécier à la fois la dentelle et le latex, non. Pages, ou bien pixels, un camp ou l'autre, une quasi-affaire d'honneur.
Et donc je me souviens, dès le primaire, des pages des vieux bouquins qui imitaient l'odeur du biscuit. Ils se débrouillaient bien, je reste silencieux. Faire l'article de la carte SD, de ce loquet de sécurité que je ne bascule jamais, de ses arêtes qui ne tranchent pas ? De ses grosses centaines de romans et recueils et paragraphes potentiellement accessibles en si peu de place, pour peu qu'on l'insère dans la machine idoine ? Non plus, je fais ha oui. Énergie volatile, peine perdue, et mon ipad du pauvre, Archos eReader 70b voilà son petit nom, je le planque dans un hochement de tête, on est pas des évangélistes. Tu te flinguerais moins les yeux en lisant blanc sur noir, parfois. Militais-tu pour l'affiche au temps des premiers panneaux lumineux ? Tes souliers sont jolis.

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