Et les poissons pagaient - déconstruction des mots de l'horreur.

Et les poissons pagaient.

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Actualités qui tombent, depuis le 7 janvier. Quoi dire de pertinent ?
Qu'on est pas analyste, qu'on veut bien doucement cogiter, sur le très-simple et très-complexe, qu'on ne se livrera pas au jeu de celui-qui-aura-la-plus-fine (de réflexion).  Mais qu'on est joueur quand même, fusse gentiment de lettres. 
Alors, abreuvé de mots, ceux des gros titres, utilisons-les, autrement que pour la trouille. Tant qu'ils sont là, qu'ils soient matière, à faire autre chose.

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Au dessus de la rivière, avancent et pagaient les poissons, dans leurs bocaux à rames. Gastronomes, ils se gobergent de mets très exotiques, sauce-Osaka, coulis-Bali, ailes-purée, cous-hachis.
Au dessus de la rivière, avancent et pagaient les poissons, dans leurs bocaux à rames, mais se cognent peut-être sur leurs parois de verre. Et quant au Plafond, de verre lui aussi, le voilà peut-être déjà dans l'oubli.
Alors, j'essuie. Char : lis donc, encore un peu.

Des titres un peu moins gros s'échapperaient peut-être.

Qu'en faire ?

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Photos : Poitiers, dimanche 11 janvier 2015, pont sous la voie André Malraux - (bravo à la réactivité des graffeurs - sur murs autorisés.)