mercredi 9 avril 2014

Mouvement perpétuel - Le Village, feuilleton désordonné

Pour peu qu'on ne débranche pas l'objet, le mouvement perpétuel est là. Ce qui revient à dire, se dit-il, que sans la mort, on vit, ce qui nous avance bien. Il a peur de mal penser, se dit qu'on ne le lui a jamais vraiment appris, mais quoi faire d'autre, dans le bunker, en attendant la décrue ?
Alors pour oublier, il regarde sa lampe à lave. Il regarde la cire. Il regarde, finalement, sans vraiment regarder, ou bien comme au travers. 
Le neveu trébuchet, les yeux dans le rouge, attend. Quand, sur sa main, une goutte, puis une autre, tombent. Il lève la tête : voilà de l'imprévu.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire