L'avenir est là, enveloppé dans cette pâte peut-être feuilletée. Biscuit chinois, te voilà bientôt avalé, je déroule le petit papier : l'avenir se présente bien. Mais, ne le prends pas mal, il reste tout de même plutôt vague, cet avenir. Allons-y pour un autre grignotage. Que nous dira le suivant ?
Quelque chose de bon, d'accord. On s'attendait à la réussite du déjeuner du lendemain, mais nous voilà plongé en pleine philosophie. Bien. Je ne serai jamais vieux, tout ça me convient. Mais c'est quoi, être vieux ? Et à quel prix obtient-on de ne pas le devenir ? Allez, crunch, allons-y pour un troisième.
La jeunesse, bien sûr, le temps de l'amour, le temps des copains, et de l'aventuu-re. Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Cultiver ses relations amicales. Les préserver avec bienveillance. Merci, biscuit. Pour la peine, je me ressers.
J'ai beau suivre tes conseils, gâteau, tout cela commence à ne pas m'arranger : voici donc neuf mois à attendre avant que le succès ne me submerge. Tu me diras, un "tu resteras dans la mouise jusqu'à la quinzième génération" aurait été plus désagréable encore.
Mais je suis gourmand, et j'ai encore besoin de ta sagesse. Allez, allons-y pour un dernier.
Nourris-moi de ton altruisme, de tes conseils avisés, de ta plénitude.
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