Alors nous sommes tombés du lit,
Tombés dans cette journée-là,
Dans ce flot-là, et dans l'incompréhension totale,
Et puis nous nous sommes vus,
Puis reconnus,
Nous ne nous étions pas trompés,
Nous avons devancés, suivis, et sans crier gare,
Nous nous sommes enfin pris par le bras, la main, la taille, les lèvres, le voile et la cravate, nous nous sommes pris au jeu, nous nous sommes pris comme reflets, comme garde-fous et comme passion mutuelle, comme des mômes, tu me prends comme époux je te prends pour épouse, et,
Livret vierge reçu, nous voilà
Désormais bagués
Comme deux migrateurs,
Encore davantage reliés, sans un fil pourtant,
Aux balises que nous sommes l'un pour l'autre.
Merci pour les pensées, les gestes et les cris, pour l'amour,
sur place ou à distance.
Montmorillon (86),
13.07.13,
Je te prends, Madame Cécile Charpentier-Bonneau,
pour épouse.
Quelle belle idée que cette image d'oiseaux bagués. L'idée de liberté amoureuse au doigt et à l'oeil !
RépondreSupprimerHey, grand merci !
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