samedi 14 avril 2012

La jouent Hongroise.

Appuyés au clavier ils obliquent, des épaules et des lunettes, sur le même tabouret, s'arrêtent pour parler de cette valse indomptable, ne la mettent pas en cage et, souples de la phalange, lui sourient, pas tout à fait impassibles, essuie-glaces de ce tombeau ouvert d'où giclent des fantômes dansants.

Concert, Brahms, piano à quatre mains.

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